Ces mots qui font des câlins invisibles

Il y a des jours où tout roule.

Et d’autres où tout coince. Les chaussettes, les émotions, les stylos qui fuient.

Et entre deux bouchées de tartine ou de photocopies à faire, on lâche un “dépêche-toi”, “tu exagères”, ou encore un “j’en peux plus”.

Soyons clairs : ça arrive! On est humains.

Et si on essayait, un tout petit peu plus souvent, de glisser des mots qui font du bien ? Pas des phrases toutes faites, pas du sirop à paillettes. Des paroles sincères, simples, qui soutiennent au lieu d’éteindre. C’est tellement fou comme un mot peut tout changer.

Quand un enfant pleure, crie, tempête ou se replie, on a souvent envie que ça passe vite. Mais parfois ce dont il a besoin, ce n’est pas qu’on éteigne le feu, c’est qu’on reste à côté pendant qu’il brûle. Quelques mots tout doux à glisser dans ces moments-là : “Je suis là”, “C’est normal de se sentir comme ça.”, “Tu peux me raconter si tu veux.”, “On va trouver une solution ensemble.” Rien de magique. Juste une présence posée, des mots qui ne jugent pas.

Ils n’ont pas besoin d’entendre qu’ils sont les plus forts ou les plus brillants de l’univers. Ils ont besoin qu’on remarque leurs efforts, leur courage, leur progression. Vous pouvez semer quelques perles: “Tu as persévéré, bravo.”, “Ce n’était pas facile, et tu as essayé quand même.”, “Tu apprends, c’est ça qui compte.”, “Je vois que tu t’améliores.” On célèbre le chemin, pas juste le résultat. (Et si ça vous parle, n’hésitez pas à vous les adresser aussi à vous-même.)

Il y a aussi ces phrases toutes simples, un peu câlines, un peu "rituels", qui construisent le lien, la sécurité, le sentiment d’être important·e. Des idées toutes douces : “Je suis content·e de passer du temps avec toi.”, “Tu rends ma journée plus jolie.”, “J’adore t’écouter raconter.”, “Tu es important·e pour moi.” On pourrait croire que ça va de soi. Mais les dire c’est une autre histoire. Et pourtant ça change tout.

D'ailleurs, si on se parlait aussi gentiment à soi-même ? Parce que oui, les grandes personnes aussi ont besoin de mots doux. La prochaine fois que vous ratez un truc, que vous vous sentez nul·le, dépassé·e ou pas à la hauteur, essayez de remplacer le “je suis trop bête” par : “J’ai fait de mon mieux.”, “C’est normal de ne pas y arriver tout de suite.”, “Je suis fatigué·e, pas raté·e.”, “Je mérite de me parler avec douceur.” (Et si vous avez besoin d’un rappel visuel, imprimez-le et collez-le sur votre miroir, ou sur le frigo.)

Les mots ne font pas tout, mais ils dessinent l’ambiance dans laquelle on évolue. Un mot dur peut coincer longtemps dans une petite tête, mais un mot doux, lui, peut devenir un ancrage, un élan, une lumière.

Alors voilà. Pas besoin d’en faire des tonnes. Juste, chaque jour, essayer de semer un petit mot qui soigne. Un mot qui construit, un mot qui relie, un mot qui dit : “Je te vois. Tu comptes.”

Et parfois ce mot c’est juste “viens, on respire un coup.”

Si vous aimez l’idée de semer de jolis mots au fil des jours, j’ai une surprise pour vous : dès ce soir, une boîte de 50 petits mots bienveillants est disponible dans la boutique. Des phrases douces, pleines de tendresse, pour enfants et adultes. À glisser dans une trousse, un sac d'école ou à déposer sur l'oreiller.

Parce que parfois, une simple phrase peut réchauffer une journée entière. Je vous mets le lien juste ici (et je suis un peu, trop, contente de vous partager ça) https://www.nidimages.ch/product-page/50-p-tits-mots-bienveillants

Prenez bien soin de vous et de vos proches.

A bientôt,

Anaïs